10 Sep
10Sep

Cet article traite d’une expérience, menée durant la nuit de Mardi à Mercredi, pour des raisons analogiques (en lien avec Mercure).

Depuis peu, je travail sur les civilisations Mésopotamiennes et au mieux, sur les Sumériens, leurs pratiques cultuelles, magiques, leur philosophie ainsi que leur rapport à la Nature et au Divin. La civilisation Sumérienne est considéré par beaucoup comme “Anté-diluvienne” c’est à dire ayant vécu avant les “événements” du Déluge biblique. Elle est considérée comme la première grande civilisation de l’humanité, et en orient et occident, c’est à eux que l’on doit l’écriture (Ecriture Cunéiforme) en -3300 avant notre ère, tandis qu’en Asie, la Chine les avaient précédés 800 ans auparavant. L’on doit à cette civilisation beaucoup de vestiges de pratiques magiques qui ont traversés l’antiquité, et qui ont encore cours dans nos pratiques modernes.

Dans mes travaux, je peine (et comme sûrement beaucoup) , à trouver des sources fiables pour étayer mes créations ,ou plutôt reconstructions. Ayant suivis plusieurs conseils, les livres, sites internet et PDF ne représentaient en finalité qu’un fragment malheureusement trop insuffisant que pour être utiliser tel quel, j’avais besoin de plus, or, je ne pouvais, avoir plus. 

Cette idée m’est finalement venue en cogitant sur le “Comment faire”, en épuisant tour à tour les options qui se présentaient à moi... alors, pourquoi ne pas faire appel aux dieux eux-mêmes ? même encore maintenant quand j’écris ces lignes, cela me semblait trop ambitieux, trop audacieux. Des divinités aussi vieilles, et encore trop peu d’éléments pour parvenir à me connecter sans trop de difficultés à leur égrégore... j’allais jeter, là aussi cette idée à la poubelle quand, finalement, en fouillant dans mes notes, je tombais sur le mot “APKALLUS” (en Sumérien : ABGAL). 

Les ABGAL ou APKALLUS en Akkadien, sont au nombre de sept, et leur rôle est celui de civilisateurs, de tuteurs et d’enseignants des sciences et de divers secrets. Après quelques heures de recherches pour bâtir le rituel de contact, je me retrouvais avec une structure rituelle expérimentale, qui ne demandais qu’à être expérimentée.



ABGAL dans le Miroir.


Le but du rite était d’obtenir tous les indices possibles, toutes les réponses que je pouvais avoir sur la conception ou la reconstruction d’un système cultuelle viable et cohérent... pour cela je notes les questions à poser au préalable et prépare le Temple comme il se doit, j’y ajoute les outils et les consommables nécessaires à l’opération, à la manifestation et à ma propre concentration. Je médite quelques instants sur le but à atteindre et une dernière fois sur le sceau de l’entité, puis je me lance, le Miroir est en place, l’encens fume, le Triangle est prêt à recevoir l’entité :

Dans le triangle a été mis une coupelle d’eau salée avec des écailles de poissons, analogie Marine et offrande (la nuit, les Apkallus sont censés se retrouver dans la mer, et non sur la Terre), le sceau se trouvait sous la coupelle. Je me trouvais à genoux tout du long du rite pour mêler respect, et praticité (pour être face au Miroir). Je déclame une Oraison de ma composition mêlant le français et des expressions de Sumériens, puis j’attends... au bout de plusieurs minutes, j’estime que le contact est établi, je ressens alors une atmosphère douce empreinte de rigueur, avec une odeur d’humidité, comme lorsqu’on “sent la pluie”.

J’entame le questionnement, je me présente par mon Nomen et la communication se fait de manière relativement fluide, j’entends une voix qui répond à mes questions, dans ma tête, il s’agit de ma voix, en plus rauque, avec un rythme plus ralenti et les visions dans le miroir sont sommaires, et ressemblent à de l’eau qui coule. toutes les questions et réponses ont été consignées dans un cahier prévu à cet effet.



Au moment où je me présentais par mon Nomen, l’entité me contredit, et m’appela non pas par mon Nomen traditionnel, mais m’appela “ALALGAR”, curieux et plutôt dérouté... je demandais qui était, ou ce qu’était que cet “ALALGAR”, il me répondit : "Souverain Second d'Isin, souverain du pays de l'entre-deux-fleuve". Je notais tout, et continuais mes questionnements.

A la fin, je remerciais l’Apkallu, et effectue le Renvoi spécialement prévu pour le rituel. Je pense pouvoir dire que le rite a été plutôt un succès pour une première expérience... je n’ai pas ressenti d’agressivité, pas de colère ni d’émotions négatives, cependant, le rite a été assez éprouvant, au moins autant que pour une invocation démoniaque, je préfère rester dubitatif et pragmatique sur cet “ALALGAR” et compte, à partir de ce que j’ai pu obtenir, continuer mes recherches et les pousser plus loin encore.

D’autres opérations sont, de ce fait, très certainement, à venir pour voir où tout ça va me mener, à suivre donc...

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