30 Aug
30Aug
Voilà un article que je me faisais une joie d’écrire et de commenter... pour une divinité qui m’est très cher. Qui est donc ce dieu Seth ? Que savez-vous au fond, de lui, hormis qu’il est Egyptien et que ce qu’on vous a raconté... c’est qu’il faisait un SATAN idéal au pays de Ramsès ? puis précipité comme vulgaire démon ayant empire sur les lieux stériles et désert par l’Eglise dans la démonologie... au fond, très peu le connaissent, et encore moins savent quel dieu il est et les fonctions qu’il recouvre.

I- Historique


À l’heure actuelle, nous ne savons toujours pas comment le dieu Seth ou “SOUTEKH” en égyptien antique, s’est implanté en terre du Nil. Dans l’Histoire égyptienne, rares sont les dieux ayant provoqués autant de changements que lui dans l’attitude du peuple. Vers l’an 7.000 ou 8.000 av. J-C, trois périodes pré-dynastiques vont se succéder avant de voir la séparation entre les fameuses régions du « sud » et du « nord », avec une frontière se situant près de Memphis aux dires des archéologues. Dans la région du nord ou « basse Égypte » ou « Kemet » (aussi appelée terre noire à cause des limons fertiles du Nil) la population se forma autour de « Behdet » (actuelle Mendes) et elle choisit Horus le dieu hiéracocéphale comme divinité locale. Dans la région sud ou « haute Égypte » ou « Déshéret » (signifiant « Terre rouge »), la population se forma autour de la ville de Nagada et ils choisirent le dieu Seth comme divinité tutélaire.

Deux villes en Égypte ont prétendu être le lieu de naissance du culte Séthien, la ville de « Sou », près de Hiéracleopolis, et « Oxyrhynchos » située en Égypte centrale, l’un des principaux lieux des adorateurs de Seth. C’est cependant « Ombos » en grec (Nagada en égyptien) qui est la ville la plus susceptible d’avoir vu naître le culte.
Les prêtres de Seth étaient des hommes craints et redoutés, même longtemps après la disparition officielle du culte. Selon l’archéologie ils étaient versés dans les arts magiques, la nécromancie, la pyromancie (divination par le feu) et la magie dite de “l’illusion” que l’on retrouvera pratiquée par la suite en Perse sous le nom de “Sîmia”. Ils étaient vêtus de rouge, et portaient parfois une amulette à l’effigie du seigneur d’Ombos plaqué d’or… l’une d’entre elle (intentionnellement tordue, sans doute par un ennemi du culte) se trouve au British Museum à Londres sous le Matricule n°:[18,191].

Seth était aussi le dieu protecteur des oasis, par conséquent, les Séthiens de l’ancienne Égypte avaient leur lieux sacrés pour la divination aux oasis de « Khargeh » et de « Dakhla » où l’oracle de Seth était consulté. Celui-ci était bien connues des peuplades étrangères à l’Égypte comme les Hittites ou les Assyriens qui étaient admis sous certaines conditions. Il semblerait qu’après la chute de l’Égypte, une variante ésotérique du culte se soit diffusée par la suite en Orient où l’on retrouve dans certaines œuvres magiques Perse des éléments de magie Séthienne.
Revenons à l’Histoire, à la fin des guerres proto-historiques, un roi vint et mis fin à cette période anarchique, et par la même occasion, instaura une incroyable ère de prospérité ; son nom était le « Roi-Scorpion » ou “Selk 1er”. Il favorisa beaucoup d’activités économiques et sociales dans les régions sous sa domination (il domestiqua le Nil, un pas immense pour l’agriculture et pour l’évolution pré-dynastique, il participa à l’invention des hiéroglyphes vers -3200 av. J-C). Dans plusieurs hauts-reliefs qui marquent l’apparition du roi dans l’Histoire, dans les parties supérieures on reconnaît les symboles du dieu Seth. Le monarque fit de Hiérakonpolis son lieu de résidence principal. L’Égypte pharaonique commença sous son règne, mais c’est « Ménès » ou « Narmer » (nom signifiant « celui qui reste ») qui porta pour la première fois le titre de Pharaon et qui unifia la haute et la basse Égypte. Il construisit sa capitale à Memphis, nous sommes en -3000 av. J-C environ et l’empire du Pharaon vient de naître. Au fur et à mesure que les Pharaons se succédèrent, le culte d’Horus prit de plus en plus d’ampleur et prospéra, au point que de nombreux sanctuaires fleurirent ci et là. Nombreux sont les rois et Pharaons qui gouvernèrent l’Égypte, cependant nous n’avons aucune idée du nombre exact… mais nous pouvons nous référer à la précieuse tablette de Palerme qui mentionne une liste royale depuis Ménès jusqu’à Neouserré vers 2420 av. J-C.

C’est vers la fin du moyen-empire (-1980 ; -1630) que l’Égypte connue à nouveau une période de trouble, le pouvoir des Pharaons s’amenuisait et la corruption gagnait le pays, favorisant l’invasion Hyksos (peuplades sémites, nomades qui s’unirent pour profiter de la faiblesse de l’Égypte) par le Nord vers 1650 av. J-C. Ils fondèrent leur propre capitale dans la cité d’Avaris où subsistait un très ancien sanctuaire de Seth. Ils identifièrent le dieu Seth à leur propre divinité tutélaire « Baal-Hadite », et décidèrent d’épargner les prêtres séthiens. Le culte , dirigé par les prêtres, fut bientôt accomplis par des hauts-dignitaires Hyksos et des prêtres de Baal-Hadite et ceux-ci l’adorèrent sous l’appellation de « Soutekh ». L’invasion Hyksos dura plus de deux siècles, deux siècles de souffrances terribles pour le peuple égyptien. Ce fut finalement le Pharaon Ahmosis II dit « Le libérateur », pharaon de la XVIIIème dynastie qui unifia les provinces de Haute-Égypte et prépara une armée considérable pour finir par repousser l’envahisseur Hyksos, qui s’en alla se terrer à Avaris, devenue entre-temps une forteresse aux défenses impressionnantes, mais qui, malgré celles-ci, finie par céder sous le zèle et la force de l’armée d’Ahmosis.

A partir de cette période, les Égyptiens commencèrent à nourrir une méfiance envers les Séthiens et leur culte, étant donnée l’étrange similitude qui s’était manifesté entre Seth et Baal-hadite. Ce sont les prêtres d’Osiris, et les nationalistes Thébains qui abusèrent de cette situation pour calomnier les Séthiens et leur culte, déstabilisant le sacerdoce et la situation des prêtres dans le pays, sans doute pour mieux implanter leur propre culte.
Vers 1360 av. J-C et presque trois cents ans depuis l’invasion Hyksos, l’empire des Pharaons a reconquis sa splendeur, et sa puissance a de nouveau imposé le respect auprès des pays limitrophes. Toute cette harmonie fut troublée par l’intervention d’Akhénaton dit « L’hérétique » qui en voulant unifier les principes divins dans la divinité « Aton »,perturba ainsi l’équilibre des forces, ne facilitant pas la venue du « Grand homme de Seth » qu'était Séthi.

Accédant au trône par son seul courage (1204 – 1290 av. J-C), Sethi Ier avait une longue et brillante carrière de militaire derrière lui, il fut un homme très religieux. Christian Jacq nous livre une description de ce Pharaon Séthien :

« D’après sa momie fort bien conservée, c’était un homme de taille moyenne, aux traits vigoureux et autoritaires, à la mâchoire lourde, au menton large. Puissance, détermination, conscience de sa dignité se lisent sur son visage… Par son nom il rend hommage au dieu Seth le maître de la puissance vitale répandue dans le cosmos. Une fois contrôlée elle transforme le pharaon en guerrier indomptable. Grâce à la protection de Seth, Sethi Ier s’élance sur l’adversaire tel un terrible lion. Personne ne lui échappe et il écrase les peuples révoltés... »


Momie de Séthi Ier

Les Amorites, les Hittites, les Araméens et quelques Bédouins ne manquèrent pas d’attaquer l’Égypte en avançant vers Gaza, à l’Ouest les Libyens attaquèrent à leur tour, mais aucuns de ces peuples ne purent résister aux armées de Sethi Ier, il les écrasa, et poursuivit les assaillants jusque dans leur propre territoire écrasant à son tour toutes tentatives de réorganisation, assurant ainsi à nouveau la sécurité des frontières égyptiennes.

Les « Séthis » étaient d’habiles praticiens des arts magiques, réputés initiés par les prêtres Séthiens, ils n’hésitaient pas à faire appel au dieu d’Ombos pour la guerre, donner courage et puissance aux soldats, mais également  pour l’amélioration des conditions de vie du peuple égyptien. Les papyrus mentionnent une seconde chute d’Avaris, la cité de Seth, survenue vers la fin de la XXème dynastie suite à une guerre appelée « la guerre des impurs » qui éclata entre les nationalistes Thébains et les Séthiens d’Avaris, peu de Séthiens survécurent… et les Thébains, se comportant comme d’odieux inquisiteurs, profanèrent les temples et les sanctuaires. La cité d’Avaris, tout puissant bastion séthien fut rebaptisé « Tanis ». C’est à la suite de ces événements, que Seth, protecteur de la barque solaire de Rê, guerrier puissant et invincible, devint l’adversaire tant redouté des Netjeru (signifie “dieux” en Egyptien), et les osiriens entreprirent par la suite la « diabolisation » du culte. 
Sombrant peu à peu dans la nuit, l’hybris; le goût de l’ornement, de la matérialité a affaibli l’Égypte de nouveau, et celle-ci ne put rivaliser avec l’invasion romaine, l’Égypte pharaonique telle qu’elle était autrefois venait de disparaître au profit d’un État fantoche de la nation de l’aigle.

II- Analyse du dieu.


Durant l’époque Pharaonique, les monarques se réclamaient « des deux seigneurs », c’est à dire aussi bien d’Horus que de Seth, car il était dit que les deux dieux s’incarnaient en la personne de Pharaon… Durant la seconde dynastie, il s’en est fallu de peu pour que les monarques adoptent un nom séthien, puisque le pharaon Peribsen opta pour un nom Séthien, et Khâsekhemouy opta pour un nom « d’Horus et de Seth ». C’est sous la période Hyksos et Ramesside que définitivement, s’écrivait l’âge d’or du dieu rouge (sous la période Ramesside, trois rois ont formé leur nom à partir du sien). À partir de ce moment, textes et représentations ne manquent pas de souligner les aspects positifs du dieu.

Seth est un dieu de l’orage et de la foudre, le bruit même du tonnerre est appelé « cri de Seth », mais quelles sont les caractéristiques d’une divinité de l’orage ? Contre toute attente, une divinité de l’orage a été, à un moment ou à un autre, une divinité ouranienne, céleste, souvent spécialisée en divinité fécondante, une divinité suprême ! Seth est aussi une divinité fécondante… si on se réfère à la hiérophanie d’un Seth Taurocéphale, incarnant toute la violence et la puissance de la force génésique, en ce sens, on peut considérer le dieu Seth comme un dieu fécondant.

Seth sur la barque du dieu Râ, terrassant le serpent-démon APEP (APOPHIS)


Comment est dépeint Seth ? Comme un dieu violent, extrêmement puissant, invincible, d’un grand courage et d’une force titanesque… l’on retrouve ces valences dans le panthéon védique avec Indra qui est une divinité céleste, débordant de force et de jactance. Ainsi, à l’instar des autres dieux de l’orage, Seth incarne la puissance génésique, la fertilité bio-cosmique dans le sens où c’est lui qui fournit l’énergie du principe de vie, il fait circuler la force de vie, la sève des arbres et des plantes, mais aussi le sang du règne animal, anime les germes et les « foudres », écarte les nuages et ébranle la terre.

L’orage est par excellence l’expression de la puissance créatrice… or, lorsqu’on compare les dieux de l’orage des autres panthéons, d’autres fonctions leurs sont attribués, comme la fertilité des champs, les pluies fécondantes, gardiens des troupeaux pour certains… Mais il semblerait que le culte Séthien ait subi quelques dégénérescences, car en effet, la divinité s’occupant de la fertilité de l’Égypte est Osiris, à Seth on a attribué les déserts et les étendues étrangères à l’Égypte.

Son passé de dieu souverain et maître incontesté des éléments doit dater de ses débuts à Ombos... depuis, après les invasions, les persécutions, les guerres, les schismes etc. il s’est spécialisé en divinité de l’orage, mais n’a toujours pas perdu son caractère ouranien, puisque dans la tradition hermopolitaine il reste le défenseur de la barque Solaire de Râ (un vestige?).  Mais également en étudiant les rites Séthiens de l’époque égyptienne, en étudiant leur structure magique, il semblerait également qu’il ait subi une « solarisation », passant de divinité suprême Ouranienne, à divinité « solaire » ou « solarisée » (prenant son pouvoir "Seth, Seigneur d'Ombos" ,Art par Lua Simorgha à ma demande.dans le soleil), pour finalement, malheureusement, après maintes calomnies, dégénéré en divinité quasi infernale vouant une haine féroce aux autres dieux et aux Hommes.
En définitive, l’une des principales hypothèses sur la diabolisation de Seth, relève d’une victoire Osirienne sur les partisans du seigneur d’Ombos, et comme l’Histoire est écrite par les gagnants... vous connaissez la suite. Mais alors Seth est-il ce SATAN Egyptien ? Sûrement pas. Il combat avec fureur le Mal sous toutes ses formes, il était conjuré dans les formules d’Exorcisme à ses débuts, il est donc d’essence Apotropaïque (qui protège du mal.)

III- Le dieu dans la pratique magique.

Noms : Seth ; Set, Soutekh, Seth-Typhon (association gréco-égyptienne), Horus-Seth.

Origine mythologiqueFils de Geb et de Nout, frère d’Osiris, d’Isis et de Nephtys (épouse), Oncle d’Horus.

Représentationstaurocéphale, hiéracocéphale, zoomorphe Séthien, Horus-Seth, zooanthropomorphe Séthien (principale).

TemplesOmbos/Nagada (principal), Avaris/ Tanis, Oasis de Kargeh et de Dakhla, Sou, Oxyrhynchos.

Direction Magnétique : Sud.

Animaux : Girafe, Okapi, Serpent, Oryctérope, Âne, Chien (lévrier), Hippopotame, Porcs, Poissons, Taureau, Bélier, Chameau et tous les animaux sauvages et du désert.

Plantes : Laitue, Dattes (fruits des palmeraies des oasis, donc du Désert.), Lotus (plante héraldique de la royauté de la Haute Égypte.), Cyprès, Caroubes.

Métaux : Plomb, fer, or.

Couleurs : Rouge sanguin, noir.

Attributs : Hache, Pschent, Sceptre-Ouas, Ânkh, Arc et flèche (dont il se sert pour déclencher les orages), Lance, Corne de Taureau et de Bélier, Harpon.

Épithètes :
- Maître des orages.
- Maître des sombres nuages.
- Maître du Tonnerre.
- Dieu rouge
- Taureau d’Ombos.
- Dieu grand de force.
-Maître du désert.
- Pourfendeur d’Apophis.

Jours de la semaine : Mardi, Samedi.

Anniversaire/ Célébrations : Orages violents, tempêtes, Canicules (les fortes chaleurs sont appelés « chaleurs Typhoniennes ».)

Offrandes diverses : Miel, lin, sang (de boucherie), armes, sable provenant d’un désert, os (voir animaux) etc.

Fonctions magiquesNécromancie et dérivés, malédictions (retourner les animaux contre leur propriétaires, provoquer des attaques d’animaux sauvages), provoquer des catastrophes naturelles (tremblement de terre, foudroiement etc.), grandes et puissantes protection, élévation spirituelle (Surtout en Théurgie.), lutte contre l’adversité, Séparation amoureuse, Vigueur amoureuse et sexuelle. Se protéger des éléments naturels et des animaux sauvages. Prospérité économique et intellectuelle. C’est un dieu aux nombreuses fonctions aussi bien positives que négatives, il ressemble en de nombreux points à la déesse Hécate du panthéon grec.

Caractère : (en général) n’accepte pas la dévotion de la part des femmes, très sélectif, brutal, puissant, est hostile aux autres divinités.

Élément : Feu.

Comment écrire un tel article sans parler de ma propre relation avec ce dieu ? Je n’ai pas fait de démarche pour tenter quoi que ce soit avec lui, j’étais comme tout un chacun, il était à l’époque, pour moi une bête incarnation du mal comme il en existe dans tellement de panthéon, sans profondeur, sans substance, juste un mal à l’état pur destiné à détruire purement et simplement tout ce qu’il touche et approche; Or,si j’en suis ici, avec lui, c’est par intervention onirique de sa part, et c’est ce rêve qui m’a poussé à la recherche, et à l’expérimentation, et ce que j’ai découvert a ébranlé mes prés-jugés à son égard et à l’égard de sa Magie.

Ce rêve a commencé dans un désert, où je marchais seul, la course du Soleil étant accélérée. Je marchais droit devant moi, quand le ciel commença à se couvrir, et une terrible tempête se mit très vite à faire rage, j’étais absolument terrorisé (j’en ai encore des frissons), les éclairs tombés ça et là de manière très fréquente, et je me recroquevillais de terreur. Quand je revins à moi, j’étais à l’avant de la barque de Râ, une puissante et chaude lumière me caressait le dos; la barque tanguait de temps à autre, je ne voyais pas sur quoi elle reposait... très rapidement, une brume lourde et noirâtre s’installa et enveloppa la barque, les tangages du bateau devenaient de plus en plus fréquents et bientôt j’entendais des sifflements et grognements qui se rapprochaient. Le tonnerre se fit entendre, dans ce lieu que je ne situais pas vraiment et devant la barque, apparut un serpent immense, aux écailles noires comme la nuit, j’étais telle une fourmis devant un éléphant. Il s’apprêtait à mordre l’avant de la barque, où je me trouvais quand d’un coup, j’entendais un cris déchirer le ciel, accompagné d’éclairs menaçants et puissants, je levais les yeux, et vis Seth, immense, comme le Serpent, il était sûrement là depuis le début... il s’appuya furieusement de son pied gauche sur l’avant de la barque pour prendre de l’élan, et tira sa lance, transperçant le Serpent géant qui sombra dans ce qui semblait être de l’eau noire, en poussant des cris de souffrances, c’est ici que je me suis réveillais, en sueur, terrorisé et en hypoglycémie.

Être dévot d’une divinité signifie qu’il y a des “échanges” entre les énergies de la déité, et les tiennes, cela a une incidence, que tu le veuilles, ou non, et que tu le remarques, ou non... ainsi les influences de Seth ont une tendance guerrières, colériques, puissantes, augmentant la virilité, l’aspect “mâle alpha” et la masculinité. Le culte de Seth est de ce fait, “en principe” exclu pour les femmes, non pas que ce soit un culte purement misogyne, simplement que les psychés féminines (en règles générales portées sur la sensibilité, la compassion etc.) n’entrent pas facilement en résonance avec le dieu... aussi à chaque “interdiction” ses exceptions, j’ai pu constater que certaines femmes étaient devenues dévotes du dieu, mais avaient aussi développée un comportement “Garçon manqué” et avaient laissées de côté leur part féminine ou celle-ci s’étaient fortement amoindrie.

IV- Quelques spécificités au culte en guise de conclusion :

Seth est un dieu terrible, craint, et à juste titre. Il est cependant la plupart du temps bienveillant, et Ô combien tranchant dans ses actes. Toi qui lis ces lignes, il se peut que cet article ne t’ait pas captivé, ou peut être que si. Cette conclusion est là pour prévenir l’éventuel “illuminé” qui après avoir lu cet article, et je l’espèce, beaucoup d’autres, lui prenais l’envie de lui consacrer un autel, ici et maintenant, pour l’honorer ! bien que louable, cette démarche ne fonctionnerait pas forcément avec lui, en effet Seth (comme d’autres divinités) choisis ses dévots et le fait savoir de manière très... explicite. Vouloir tenter l’aventure, sans “signes”, dans le meilleur des cas est voué à l’échec, dans le pire, tu t’exposeras à sa colère, et comme tu l’as certainement lu, elle est sans commune mesure. A toi, donc, d’agir en âme et conscience, mais sache, dés lors, que tout n’a pas été donné dans cet article, à toi, de trouver la suite.


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